Au bord du quai

Publié le par Mme XX

 

Au bord du quai

 

Et qu'importe d'où sont venus ceux qui s'en vont,
S'ils entendent toujours un cri profond
Au carrefour des doutes !
Mon corps est lourd, mon corps est las,
Je veux rester, je ne peux pas ;
L'âpre univers est un tissu de routes
Tramé de vent et de lumière ;
Mieux vaut partir, sans aboutir,
Que de s'asseoir, même vainqueur, le soir,
Devant son oeuvre coutumière,
Avec, en son coeur morne, une vie
Qui cesse de bondir au-delà de la vie.

Emile VERHAEREN (1855-1916)



Non non, pas d'affolement! 
Je ne suis pas en pleine dépression, ni prête à me jeter sous un train à défaut de pouvoir y monter.

J'ai juste constaté que cette image de rester à quai correspondait beaucoup à ce que pouvait ressentir les filles en PMA.

Par curiosité, je me suis amusée à taper "sur le quai" sur google pour voir ce que ça pouvait inspirer aux autres (c'est à dire ceux qui ne sont pas en PMA) et je me suis rendue compte que les quais de gare n'inspiraient que des choses tristes, pleines de nostalgies. 

J'ai eu confirmation que le plus triste c'est bien celui qui reste sur le quai. 

Et puis je suis tombée sur ce poème qui m'a saisie, et pourtant c'est sûr il n'était pas en PMA lui.

Publié dans au jour le jour

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P
<br /> <br /> A chaque fois que je repense à un quai, je pense à la fille qui était avec moi lors de FIV 1 et qui était venue me présenter son ventre.... C'était vraiment moche...<br /> <br /> <br /> En tout cas le poème reflette bien les états d'âmes..<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je me demande si je ne devrais pas changer de titre de blog pour quelque chose de plus optimiste, de plus gai, pour me porter chance...<br /> <br /> <br /> <br />